Céréales les cours du blé et du maïs sont mouvementés

« Net repli des cours hier notamment sur opportunités de ventes à l’approche de seuils de résistances techniques », indique Agritel dans sa note quotidienne. Le mercredi 14 juin 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 233,25 euros sur l’échéance de septembre (–5,50 euros par rapport à la clôture précédente) et à 239 euros sur celle de décembre (–5,75 euros). La tonne de maïs a terminé la séance à 233,50 euros (–1,25 euro) sur l’échéance d’août et à 229,75 euros (–1 euro) sur celle de novembre.

Ce jeudi 15 juin, vers 11 heures, la tonne de blé regagnait toutefois 2,25 euros sur l’échéance de septembre, à 235,50 euros, et 2 euros sur celle de décembre, à 241 euros. La tonne de maïs regagnait, quant à elle, 2 euros sur l’échéance d’août, à 235,50 euros, et 2,25 euros sur celle de novembre, à 232 euros.

Baisse de compétitivité des exportations

Agritel souligne également que l’euro se renforce face au dollar. « Contrairement à la Fed qui a laissé ses taux d’intérêt inchangés hier, la BCE devrait augmenter ceux de la zone Euro de 25 points aujourd’hui, pour porter son taux directeur à 3,5 % » , indique le cabinet. L’euro s’affichait, le 15 jun 2023 au matin, « légèrement au-dessus des 1,08 ». Agritel rappelle que la conséquence directe est la baisse de compétitivité sur la scène internationale, « notamment face à un concurrent majeur, la Russie ».

Sur les marchés américains, « les marchés ont reculé avec des prises de profit après la hausse de mardi », indique Sitagri. Le cabinet note également que « les opérateurs sont en attente du rapport hebdomadaire sur les ventes à l’exportation ».

Par ailleurs, « la Russie n’a pas encore décidé si elle prolonge l’accord sur les exportations des céréales en mer Noire qui expire à la mi-juillet, relève Sitagri. Elle reproche à l’occident de ne pas respecter les termes de l’accord. »